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Interview du triathlète professionnel Quentin Kurc-Boucau équipé de semelles ScientiFeet depuis plus de 3 ans

Bonjour Quentin peux-tu te présenter en quelques mots pour les personnes qui ne te connaissent pas encore ?

Bonjour. Quentin bientôt 32 ans, j’habite en région parisienne avec ma femme Alexandra et mon fils Léon qui est encore tout nouveau (octobre 2019). 

Je partage mon temps entre mon métier de responsable d’essai sur les turboréacteurs civils en développement au sein du groupe Safran et mon sport. Je suis triathlète professionnel sur le circuit longue distance, c’est-à-dire IRONMAN (3,8km de natation, 180km de vélo et 42,2km de course à pied) et IRONMAN 70.3 (la moitié des distances d’un IRONMAN). 

Professionnel dans le triathlon ne signifie pas forcément ne pas travailler : déjà parce que ce sport, même pour les top mondiaux, ne permet pas d’avoir le train de vie d’un footballeur, mais également parce que je suis un professionnel de second voire troisième plan ! 🙂 Loin de moi l’idée de dénigrer mes performances mais simplement je suis réaliste. J’ai commencé tard le triathlon (2012) et j’ai toujours jonglé entre ma vie perso et ma vie pro. L’équation ne permet pas de rivaliser avec le top mondiaux. Néanmoins, étant plus un rouleur,  j’arrive à tirer mon épingle du jeu sur des parcours plats et à m’amuser au sein des pros ! Ça suffit largement à mon épanouissement dans ce sport. 

Quels sont tes projets et le planning pro de cette année ?

Après une saison 2019 où j’ai tenté de me débrider sur le format half Ironman, j’aimerais me consacrer à la distance reine, qui me correspond plus : l’Ironman. Je vais donc axer toute ma saison sur 3 temps forts :

  • Ironman du Texas le 25 Avril
  • Ironman Santa Rosa le 25 Juillet
  • Amazigh Xtrem triathlon au Maroc le 31 Octobre

Autour de ses trois courses viendront s’articuler quelques courses de préparation. Pour le moment, je n’ai coché que le Triathlon International de Deauville, auquel je participe chaque année. Pour la suite, même si j’ai quelques idées, nous verrons avec mon coach en fonction de mon état de forme.

Alors tes objectifs ?

Mes objectifs sont assez simples à l’écrit. Par contre, cela demande un peu (beaucoup) de travail ! 

Sur la première partie de saison, lors de l’Ironman du Texas, je souhaite réaliser une course pleine en validant un marathon en moins de 3h10. Si c’est le cas, un top 10 pourrait être à la clé.

Ensuite, et en fonction de ce que donnera le Texas, j’aimerais valider les acquis sur l’Ironman de Santa Rosa et réaliser le même niveau de performance. Dans les faits, cela consiste à rester au contact du second pack en natation, faire un vélo prudent dans mes allures, mais en ayant une légère marge, et courir à mon meilleur niveau.

Pour finir, au Maroc, cela sera une découverte sur ce label de triathlon extrême. Le Xtri est une formule encore plus extrême que l’Ironman. Cela se passera au Maroc, dans un décor lunaire, chaud et montagneux. Nous sommes peu nombreux au départ et j’ai beaucoup d’affinités avec cette région du Maroc puisque mon papa y habite. Je vais donc prendre tous les risques possibles pour accrocher le top 5.

maratomania.pl

Pourquoi portes-tu des semelles orthopédiques ?

J’ai plusieurs pathologies qui m’obligent à porter des semelles depuis mes débuts en triathlon. D’abord, il y a 7 ans, un TFL (syndrome de l’essuie-glace) à droite, puis, plus récemment (fin 2018) un autre TFL à gauche.

Sans semelle, je peux courir seulement 5/10 km avant de ressentir de grosses douleurs sur les côtés des genoux.

Pourquoi avoir choisi depuis presque 3 ans des semelles imprimées en 3D ScientiFeet ?

D’abord, parce que je suis dingue de nouvelles technologies et que les produits sur lesquels travaille Scientifeet sont passionnants !

En fin de saison, j’avais toujours des légers retours de douleurs dû à l’usure des semelles dont la matière se tasse. De ce fait, les corrections apportées ne sont plus les mêmes. Chez ScientiFeet, nous sommes sur un matériau rigide qui ne s’use pas et qui a une très bonne durée de vie.

D’autre part, et c’est un critère particulièrement important dans ma pratique, je peux adapter les semelles. C’est-à-dire que chaque paire, même si la correction est identique, n’a pas le même niveau de rigidité, le même revêtement, le même poids… et, tout ça, sans toucher à ma correction. C’est un plus lorsque l’on est dans une démarche de performance.

Recommanderais-tu ce type de semelles à d’autres coureurs/triathlètes ?

Evidemment oui ! Que ça soit dans une démarche de performance comme pour un coureur du dimanche ayant une pathologie nécessitant le port de semelles orthopédiques, ScientiFeet offre la meilleure solution possible.

Pour le coureur qui a des objectifs élevés, les semelles ScientiFeet offrent une légèreté incroyable, une rigidité modulable, une reproductibilité et, éventuellement, une modification de certains critères afin d’améliorer ou adapter les semelles à la performance.

Et le coureur du dimanche sera comblé par une semelle avec une durée de vie bien supérieure à une semelle classique et un choix de matériaux de recouvrement s’adaptant à chaque personne.

Que peut-on te souhaiter pour cette année 2020 ? 

De réussir l’équation de vie que je me suis fixée !

Vous êtes praticien ?

Vous êtes patient ?